«Très peu de métiers offrent une plus grande liberté de choix que celui-ci»

La santé est pour lui une priorité absolue. De l'exercice, un peu d’air frais et une alimentation saine sont invariablement inscrits au programme quotidien de Ruedi Bodmer. «Certains pourraient penser que je suis psycho-rigide», dit-il en riant. «Mais je suis aussi un hédoniste.» L’important pour lui est de savourer toutes les facettes de la vie, car celle-ci n’a pas de prix. «On dit toujours que ‹le temps, c’est de l’argent›, mais l’argent n’est pas capable de compenser notre temps de vie.»

Et pourtant, il joue un rôle important dans notre société. En effet, si on ne s’occupe pas de sa prévoyance quand on est jeune, on risque une vie plus difficile à la retraite. C’est précisément ce qui fascine depuis toujours le bon père de famille qu’est Ruedi Bodmer en matière de finances: il aime aider les gens à épargner intelligemment et à mettre ainsi suffisamment de moyens financiers de côté pour être bien couverts une fois à la retraite.  

Il sait d’expérience ce que c’est de devoir s’en sortir avec un budget limité.

L’italien? «Non capisco (quasi) niente» 

A l’automne 1993, muni de quelques affaires seulement, Ruedi Bodmer s’est installé au Tessin, avec son épouse et leurs deux enfants. Ils ne parlaient pratiquement pas italien, et n’avaient aucune connaissance ou ami non plus sur place. «C’était un véritable saut dans le vide», se souvient Ruedi Bodmer en souriant. «Aujourd’hui, j’en ris. Mais, à l’époque, c’était loin d’être simple. Cependant, notre rêve était de nous installer dans cette magnifique région du Tessin, c’est pourquoi j’ai commencé à y travailler comme conseiller financier.»  

A l’époque, le conseil financier n’était pas encore bien établi en Suisse. Ce service en était encore à ses balbutiements. Particulièrement attiré par ce métier, Ruedi Bodmer a donc décidé de mettre à profit ses compétences dans ce domaine.

Petit à petit, surmontant des hauts et des bas, il est parvenu, à partir de rien, à se constituer tout un réseau de clientèle, au-delà du Gothard. Et cela, il le doit notamment à son attitude positive dans la vie. La fiabilité et l’honnêteté ont aussi toujours beaucoup compté pour lui. «Les conseillers financiers n’ont pas forcément la meilleure réputation. Cela m’a poussé à vouloir démontrer le contraire. Même si mon italien était relativement hésitant au départ, mes clientes et clients ont remarqué que je m’engageais pour eux et que je pouvais leur offrir une véritable valeur ajoutée.» 

30 années passées dans la même entreprise – et c’est loin d’être fini 

En se lançant en tant que conseiller financier, Ruedi Bodmer ne pouvait pas imaginer qu’il exercerait ce métier aussi longtemps. «Mais mon travail n’a cessé d’évoluer. Pour moi, c’est le métier le plus passionnant du monde. Les possibilités que m’offre mon employeur, Swiss Life Select, sont tout simplement formidables. Je décide moi-même de mon rythme d’avancement de carrière, de la façon, de l’endroit et du moment où je travaille. Cela me donne une liberté sans limite dans l’organisation de mon quotidien.»

Son enthousiasme est si communicatif que son fils Louis a lui aussi décidé il y a plus de onze ans de commencer une carrière de conseiller financier chez Swiss Life Select. «Ce qui est bien, c’est que grâce aux horaires de travail flexibles, nous parvenons toujours à passer du temps ensemble.» Père et fils ont ainsi réalisé leur rêve de s’employer à restaurer ensemble un vieil avion. Le précédent poste occupé par Louis leur a donné le savoir-faire nécessaire: l est mécanicien aéronautique de formation.

«L’ennui? C’est une chose que je ne connais quasiment pas.» 

Restaurer un avion, entretenir son espace de permaculture ou s’occuper de sa Morgan, un véhicule de collection fabriqué par le célèbre constructeur britannique de voitures de sport Morgan Motor Company: Ruedi Bodmer sait toujours quoi faire de son temps. «J’aime apprendre de nouvelles choses et me perfectionner. Il ne m’arrive jamais de rester dans un coin à m’ennuyer. La vie est bien trop précieuse pour cela, et il y a une infinité de choses à découvrir.»

Un producteur de whisky qui consomme modérément 

Comme à l’époque, il y a X années, lorsque sa fille lui a offert à Noël un livre sur le whisky, alors qu’il ne buvait pratiquement pas une goutte d’alcool. Elle avait dû trouver l’idée dans ses récits: de retour d’un voyage d’affaires, il avait raconté s’être extasié devant le bar à whisky du légendaire Mandarin Oriental Hotel de Londres.

Quelques jours plus tard, il avait lu le livre sur le whisky et pris sa décision: il voulait produire du whisky lui-même. Plusieurs tentatives ont été nécessaires, mais la patience s’est avérée payante. Aujourd’hui, Ruedi Bodmer fabrique son propre single malt et le distribue sous le label «Mc Bo’s Fine Goods-Company». Ces bonnes bouteilles sont désormais vendues dans plusieurs magasins chics. Si Ruedi Bodmer ne boit toujours presque jamais d’alcool, il prend beaucoup de plaisir à préparer ce noble breuvage.

 «En fin de compte, c’est la passion que l’on y met qui mène au succès», déclare Ruedi Bodmer avec conviction. «Que ce soit dans mon travail en tant que conseiller financier, dans mon espace de permaculture ou dans la fabrication de mon whisky, quand j’aime quelque chose, j’ai le souci de la perfection. Et il en sera toujours ainsi. C’est pourquoi ma devise reste la suivante: fais ce que tu aimes et donnes toujours le meilleur de toi-même. La récompense viendra d’elle-même.»